Le 11 novembre 1918 représente une date symbolique : l’Allemagne reconnaît sa défaite lors de la 1 ère Guerre Mondial. Les pays vainqueurs lui impose alors le traité de Versailles. Cet accord de paix qui lui est soumis le 28 juin 1919 provoque un ressentissement nationaliste qui ne cessera de s’accroître. La 1 ère Guerre Mondiale mit fin à la croissance de l’Allemagne et à ces prétentions au statut de grande puissance faisant alors apparaître des partis extrémistes affaibli économiquement, du fait de la dette de Guerre chiffrée à 150 millions de Deutschemarks, accompagné d’une inflation galopante et de la perte de valeur de la Deutschemarks. De même, l’occupation de la Ruhr par la France en 1919 dès 1923, les difficultés rencontrées par la République de Weimar ainsi que la crise de 1929 contribueront à la fragilisation de l’Allemagne sur le plan politique et économique. La crise qui secoue l’Allemagne à partir de 1930 détruit brusquement l’équilibre précaire sur lequel reposait la République de Weimar et réveille les antagonismes anciens. Tirant profit de ce nouveau bouleversement de la société et de la vie politique Allemande, Aldolf Hitler s’empare du pouvoir en Janvier 1933 et instaure en quelques mois la plus totalitaire des dictatures européenne et une économie autarcique afin de sortir plus vite l’Allemagne de la crise économique et politique.
   L’étude pointera d’abord sur l’analyse des aspects économiques puis une présentation détaillée des faits politiques tout en respectant dans chaque partie le dualisme ruptures continuités, c'est-à-dire en quoi l’avènement d’Hitler en Janvier 1933 constitue à la fois une vielle rupture politique (passage de la république de Weimer à un régime autoritaire) et économique (solutions autarciques du régime nazi) mais aussi comporte des points communs à la période précédente (mêmes hommes, mêmes groupes industriels au pouvoir…).